Révélation choc à Goma : ce que Kabila et les délégués de l’opposant politique Frank Diongo se sont dit en privé…
Joseph Kabila reçoit à Goma une délégation de l’opposant Frank Diongo
L’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a reçu ce lundi à Goma une délégation du Mouvement Radical pour le Changement (MRC), représentant l’opposant politique Frank Diongo. Les membres de cette délégation sont venus du Canada, des Pays-Bas, de la Suisse, de l’Allemagne et de la Belgique, porteurs d’un message d’engagement à la reconstruction nationale.
Selon les déclarations faites à la presse et relayées par la plateforme Rebâtir la RDC, le MRC a exprimé son adhésion à l’appel lancé récemment par Joseph Kabila, qui invite toutes les forces vives du pays à s’unir pour restaurer la paix et reconstruire le pays, particulièrement éprouvé dans sa partie orientale.
« Le MRC répond favorablement à l’appel de l’ancien chef de l’État. Nous croyons qu’il est temps que tous les Congolais, sans distinction, se mobilisent pour sauver notre nation », a déclaré l’un des porte-paroles de la délégation.
Depuis plusieurs jours, Joseph Kabila mène une série de consultations dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Ces rencontres politiques, sociales et économiques s’inscrivent dans un effort de dialogue visant à instaurer une paix durable dans cette région minée par l’insécurité persistante, notamment la présence du groupe armé M23 allié à l’AFC.
La démarche de l’ancien président intrigue plus d’un observateur. Sa présence dans une zone actuellement sous contrôle de la rébellion AFC-M23 soulève de nombreuses questions, alors que les tensions restent vives entre cette coalition armée et les forces loyalistes. Pour certains analystes, cette offensive diplomatique pourrait signaler un repositionnement stratégique de Joseph Kabila sur la scène politique nationale.
La rencontre avec les émissaires de Frank Diongo s’inscrit dans un climat politique marqué par de multiples appels au dialogue, à la réconciliation nationale et à la fin des clivages historiques entre acteurs politiques congolais.
Reste à savoir si cette dynamique de rapprochement, amorcée à Goma, se traduira par des actions concrètes sur le terrain, notamment en matière de sécurité, de gouvernance et de réformes institutionnelles. Une chose est sûre : à l’heure où le pays est confronté à de nouveaux défis, les gestes d’ouverture, même symboliques, sont scrutés de près par la population comme par la communauté internationale.
La rédaction