RDC : Un sex tape entre une étudiante et son professeur fait la une
Scandale sexuel à l’université.
Un scandale sans précédent agite un campus universitaire après la diffusion d’une vidéo intime mettant en scène une étudiante et son assistant de cours. La vidéo, devenue virale en l’espace de quelques heures sur les réseaux sociaux, aurait été publiée par la jeune femme elle-même, en représailles à un malentendu avec le professeur.
Selon des sources internes à la faculté, la jeune femme — inscrite en deuxième licence dans la faculté de droit — aurait eu une altercation verbale avec son professeur principal après qu’il ait refusé de valider son mémoire pour « travail insuffisant ». Blessée par ce qu’elle considère comme une injustice et persuadée que son professeur avait des intentions personnelles derrière son refus, elle aurait décidé de publier la vidéo enregistrée quelques semaines plus tôt avec l’assistant de ce même enseignant.
La vidéo montre clairement la jeune femme en compagnie de l’assistant dans une situation compromettante, visiblement consentie. Ce dernier, interrogé brièvement avant de couper tout contact avec la presse, a déclaré qu’il s’agissait d’une « relation privée » sans rapport avec ses fonctions académiques.
Les autorités de l’université ont immédiatement convoqué un conseil disciplinaire. Dans un communiqué, la direction a exprimé sa « profonde consternation » face à ce qu’elle qualifie de « comportement inacceptable et préjudiciable à l’image de l’établissement ».
Du côté des étudiants, les avis sont partagés. Certains dénoncent l’hypocrisie d’un système où les abus de pouvoir sont fréquents, tandis que d’autres estiment que la publication de la vidéo dépasse les bornes, quelle que soit la raison.
« C’est choquant, oui, mais cela révèle aussi une réalité : les relations ambiguës entre étudiants et membres du corps académique existent. Ce scandale est peut-être le prix à payer pour qu’on commence enfin à en parler », commente une étudiante sous couvert d’anonymat.
La justice n’a, pour l’instant, pas ouvert d’enquête, mais plusieurs organisations de défense des droits des femmes appellent à des mesures plus strictes contre les pressions sexuelles dans le milieu académique.
L’université, de son côté, envisage de suspendre les deux protagonistes jusqu’à nouvel ordre, tout en renforçant son code de conduite.
Ce scandale remet en question la frontière floue entre vie privée et responsabilités professionnelles, tout en exposant les failles du système universitaire congolais, où pouvoir, sexe et silence cohabitent trop souvent dans l’ombre.