RDC-RWANDA-USA : les  états unis donnent une mise à jour sur l’évolution et décisions  des négociations entre Kinshasa et Kigali

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Washington salue les progrès diplomatiques entre la RDC et le Rwanda


Les États-Unis ont exprimé leur satisfaction face aux avancées diplomatiques récentes entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, engagés dans un processus de réconciliation visant à mettre fin à des années de tensions dans l’est congolais.

Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique au Département d’État américain, a salué les échanges « constructifs » entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, les qualifiant de prometteurs pour l’avenir des relations entre les deux pays.

« Cette semaine, j’ai eu des discussions fructueuses avec les présidents Tshisekedi et Kagame, alors que nous œuvrons ensemble à ouvrir la voie à la paix », a déclaré M. Boulos sur le réseau social X (anciennement Twitter). Il a confirmé que les États-Unis avaient transmis un premier projet d’accord de paix aux deux parties, qui devront désormais travailler conjointement à son amélioration.gton

Ce projet s’inscrit dans la continuité de la Déclaration de principes signée à Washington le 26 avril dernier, sous l’égide de la diplomatie américaine. Lors de cette rencontre, les ministres des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, et du Rwanda, Olivier Nduhungirehe, s’étaient engagés à élaborer une version commune du texte d’ici au 2 mai.

Le document pose les bases d’un futur accord autour de plusieurs axes majeurs : la reconnaissance mutuelle de la souveraineté, la sécurisation des zones frontalières, la relance de la coopération économique, le retour des populations déplacées et un soutien renouvelé à la mission onusienne en RDC (MONUSCO). coordonnée

Ce processus de paix s’inscrit dans une démarche plus large, intégrant les efforts diplomatiques de Nairobi, Luanda et Doha. Il bénéficie du soutien de plusieurs organisations régionales telles que la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union africaine, offrant une coordination régionale essentielle dans un contexte sécuritaire toujours instable.

Conscient des obstacles qui subsistent, Massad Boulos a reconnu la complexité du processus. « Résoudre des différends enracinés depuis des années est un travail ardu », a-t-il admis. Toutefois, une clause de l’accord prévoit qu’en cas de blocage, une réunion ministérielle pourra être convoquée à Washington, sous la médiation directe du Secrétaire d’État américain.

Alors que l’est de la RDC reste en proie à l’insécurité, ces efforts diplomatiques suscitent un nouvel espoir de paix durable. Kinshasa et Kigali, longtemps divisées, semblent aujourd’hui prêtes à tourner la page des tensions et à ouvrir un nouveau chapitre de dialogue.

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