RDC-INSOLITE : « Magoda » : Ce que la femme en pagne a fait choque tout Kinshasa !Le gouvernement congolais réagit en urgence
JUSTICE ENTRE EN SCÈNE EN RDC
Une nouvelle polémique secoue les réseaux sociaux congolais, avec des répercussions jusque dans les plus hautes sphères institutionnelles. La danse baptisée “Magoda”, popularisée sur TikTok à travers un challenge devenu viral, est désormais au cœur d’un débat national sur la morale, les libertés individuelles et le rôle de l’État dans la régulation des contenus en ligne.
Tout est parti d’une vidéo partagée sur TikTok, dans laquelle une femme, vêtue d’un simple pagne, exécute des mouvements jugés suggestifs sur le titre « Magoda », un morceau signé Héritier Wata et Lobeso. Rapidement virale, cette vidéo a suscité des réactions partagées : certains y voient une simple expression artistique, d’autres un acte d’indécence.
Mais ce vendredi, le ton a changé. Le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe, a tenu une conférence de presse pour annoncer officiellement le lancement d’un avis de recherche contre l’auteure de la vidéo, qualifiée de « promotrice de la danse Magoda ». L’accusation : dépravation des mœurs et troubles à l’ordre public.
“Nous faisons face à une dérive grave sur les réseaux sociaux. Cette danse ne relève plus de la liberté d’expression, mais d’une atteinte aux valeurs culturelles et à la dignité de la femme congolaise”, a déclaré M. Bosembe.
Une instruction judiciaire en cours
Selon le CSAC, une instruction judiciaire serait déjà ouverte afin de déterminer les responsabilités et les conséquences potentielles de cette vidéo. L’objectif affiché : envoyer un message fort contre la “banalisation de la nudité” et les contenus perçus comme déviants circulant sur les plateformes numériques.
Entre régulation et censure : le débat est lancé
Cette décision suscite une avalanche de réactions. Sur les réseaux sociaux, des milliers d’internautes se divisent :
– D’un côté, ceux qui soutiennent l’initiative du CSAC et dénoncent la montée d’une “culture de la provocation” chez les jeunes ;
– De l’autre, des défenseurs des libertés numériques qui crient à la censure excessive et à l’acharnement contre les femmes dans l’espace public.
Plusieurs militants des droits numériques et de la liberté d’expression appellent à la prudence et demandent que l’État congolais évite toute forme d’abus sous prétexte de défendre la morale.
“Ce n’est pas une danse qui détruit une société, mais l’hypocrisie et l’ignorance. La RDC a d’autres urgences que de traquer une TikTokeuse”, commente un activiste congolais sur Twitter.
Et maintenant ?
L’identité de la femme recherchée n’a pas encore été révélée au public, mais le CSAC affirme disposer d’éléments suffisants pour la localiser. Des appels à la collaboration ont été lancés aux opérateurs de télécommunication et aux autorités judiciaires.
En attendant, le morceau “Magoda” continue d’être massivement utilisé sur TikTok, ce qui pose la question : peut-on réellement arrêter une tendance numérique par la répression ? Et jusqu’où l’État peut-il aller pour encadrer les contenus culturels dans l’ère des réseaux sociaux ?
Affaire à suivre…
Mots-clés : #Magoda #TikTok #CSAC #ChristianBosembe #DépravationDesMœurs #RDC #LibertéDexpression #JusticeRDC #Kinshasa