RDC – DRAME : Une mère, sauvée du naufrage du 21 avril, choisit de mourir et se jette à nouveau dans le fleuve,Voici pourquoi
Drame sur le fleuve Congo : une mère choisit de mourrir dans un naufrag
Une nouvelle tragédie a frappé les eaux du fleuve Congo ce 21 avril 2025, lorsqu’un canot rapide assurant la liaison entre Kinshasa et Brazzaville a fait naufrage. Selon les premières informations recueillies, l’embarcation aurait chaviré en raison d’une surcharge et du non-respect des consignes de sécurité. Le bilan provisoire fait état d’au moins cinq morts, dont deux enfants, et plusieurs personnes portées disparues. Ce drame s’ajoute à la longue liste des accidents mortels sur ce fleuve, principal axe de transport entre les deux capitales.
Parmi les rescapés, une scène bouleversante a particulièrement marqué les témoins. Une mère, sauvée des eaux, a appris quelques instants plus tard que ses enfants figuraient parmi les victimes. Incapable de surmonter cette douleur insoutenable, elle a pris une décision déchirante : retourner dans le fleuve. Elle s’est volontairement laissée couler, préférant rejoindre ses enfants dans la mort plutôt que de vivre sans eux. Son geste a été perçu par beaucoup comme l’expression ultime de l’amour maternel.
Ce naufrage met une nouvelle fois en lumière les graves lacunes en matière de sécurité sur les voies fluviales en République démocratique du Congo. Malgré les mesures annoncées ces derniers mois, notamment l’interdiction de navigation à certaines embarcations jugées non conformes, les accidents continuent de se multiplier. Le manque de contrôle, l’absence de gilets de sauvetage, et la surcharge des bateaux restent des facteurs majeurs de risque.
Les autorités congolaises sont de plus en plus appelées à agir pour prévenir de tels drames. La mémoire de cette mère, tout comme celle de ses enfants et des autres victimes, devrait servir d’électrochoc. Il est urgent de renforcer la réglementation du transport fluvial, de former les conducteurs d’embarcations et de sensibiliser les usagers à la sécurité. Tant que ces mesures ne seront pas prises au sérieux, le fleuve Congo continuera d’engloutir des vies dans l’indifférence générale.
