Nord-Kivu : Une fille mère tué son bébé de 3 mois après que son copain lui as promis le mariage à une condition
Drame à Masisi : une femme tue son bébé pour une promesse de mariage
Un événement tragique a secoué récemment la communauté de Masisi, dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo. Selon des sources locales relayées par Habarikivu, une jeune femme aurait commis l’irréparable en tuant son propre bébé avant de jeter le corps sans vie dans une latrine publique.
D’après les témoignages recueillis sur place, l’acte aurait été motivé par une promesse de mariage faite par un homme qui lui aurait posé comme condition de se débarrasser de l’enfant avant le mariage qu’il ne peut pas épouser une fille avec un enfant.
Dans un contexte de grande précarité, où les relations amoureuses sont souvent influencées par des enjeux matériels et sociaux, ce drame met en lumière la profonde vulnérabilité de certaines femmes face aux pressions affectives et économiques.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la femme, encore très jeune, aurait été séduite par un homme qui lui aurait promis une union prochaine. Cependant, celui-ci aurait émis une exigence troublante : il aurait refusé d’assumer l’enfant qu’elle avait eu d’une précédente relation, et aurait conditionné leur mariage à la disparition de ce bébé.
Cédant à cette pression et sans bénéficier d’aucun accompagnement psychologique ni soutien familial, elle aurait pris la terrible décision d’ôter la vie à son propre enfant. Après avoir commis son geste, elle aurait tenté de dissimuler l’acte en abandonnant le corps dans une toilette de fortune, espérant ainsi effacer toute trace de son crime.
Malheureusement pour elle, la disparition soudaine de l’homme après le drame n’a fait qu’aggraver son isolement et son désespoir.
Cet incident tragique soulève de nombreuses questions sur la situation des femmes dans certaines régions de la RDC, notamment en milieu rural, où les droits des femmes et des enfants restent encore souvent bafoués. La pauvreté extrême, le manque d’accès à l’éducation, l’absence d’un système de protection sociale efficace, ainsi que le poids des traditions patriarcales créent un terreau fertile pour de telles tragédies.
De nombreuses jeunes filles, souvent sans ressources et peu instruites, se retrouvent piégées dans des relations inéquitables, où elles sont prêtes à tout pour obtenir la sécurité émotionnelle et matérielle qu’elles espèrent à travers un mariage. Dans ce contexte, des actes extrêmes et désespérés deviennent malheureusement possibles, au prix de conséquences irréparables.
Face à l’ampleur du choc provoqué par cette affaire, plusieurs voix s’élèvent au sein de la société civile pour réclamer des mesures concrètes. Des associations locales demandent l’ouverture d’une enquête sérieuse pour établir toutes les responsabilités dans ce drame, mais aussi la mise en place de campagnes de sensibilisation sur les droits des femmes et la protection de l’enfance.
Certains plaident également pour un meilleur encadrement psychologique des jeunes mères isolées et vulnérables. Plus largement, ce drame douloureux rappelle l’urgence de repenser les politiques sociales dans des territoires longtemps marginalisés, afin que plus jamais la détresse humaine ne conduise à de tels actes irréversibles.