Goma, RDC – Un acte de violence choquant a secoué le quartier Katoyi, dans la commune de Karisimbi, dans la nuit du [date à préciser]. Un jeune homme, identifié sous le prénom de Jospin, a été froidement abattu par des bandits armés aux alentours de 22h, près de la salle de culte des Témoins de Jéhovah, dans l’avenue Afia Bora.

Une attaque brutale en pleine nuit

Selon des témoins, la victime se trouvait à cet endroit lorsqu’un groupe d’hommes armés a surgi. Les assaillants, dont le nombre exact reste inconnu, auraient ouvert le feu sans sommation. Jospin a succombé sur place à ses blessures.

Dans la confusion qui a suivi l’attaque, un petit affrontement aurait éclaté entre les criminels et certaines personnes présentes sur les lieux. Deux femmes ont été blessées lors de l’incident. L’une d’elles aurait reçu une balle perdue, tandis que l’autre aurait été blessée en tentant de fuir. Les deux victimes ont été évacuées vers un centre de santé pour des soins urgents.

Un climat d’insécurité grandissant

Cet assassinat s’ajoute à une longue série de violences qui secouent régulièrement Goma, où l’insécurité nocturne devient de plus en plus préoccupante. Les habitants dénoncent la montée en puissance des groupes armés urbains qui sévissent dans plusieurs quartiers.

« Nous vivons dans la peur. Chaque soir, nous entendons des coups de feu et nous ne savons pas qui sera la prochaine victime », témoigne un riverain sous couvert d’anonymat.

Les autorités appelées à réagir

Après le drame, les forces de l’ordre se sont rendues sur place pour recueillir les premiers éléments d’enquête. Aucune arrestation n’a encore été annoncée, mais la police assure avoir ouvert une enquête pour retrouver les auteurs de cet acte criminel.

De nombreuses voix s’élèvent pour demander aux autorités d’intensifier les patrouilles nocturnes et d’adopter des mesures plus strictes pour lutter contre le banditisme urbain.

L’assassinat de Jospin rappelle tragiquement l’urgence de sécuriser la ville et de mettre fin à l’impunité qui entoure ces actes de violence.