Guerre dans l’Est : Voici le bilan provisoire des civils tués lors des affrontements entre les Wazalendo et l’AFC-M23 à Katana, en plein centre du marché.
Neuf civils tués dans des affrontements entre le M23 et les Wazalendo à Katana
Katana, 8 juin 2025 — De violents affrontements ont éclaté samedi 7 juin 2025 entre les combattants du groupe armé Wazalendo et les éléments du M23, en plein centre commercial de Katana, dans le territoire de Kabare, province du Sud-Kivu. Ces combats ont semé la panique parmi la population et provoqué un lourd bilan humain.
Selon les informations recueillies, les échanges de tirs ont commencé aux alentours de 14h30 et se sont poursuivis jusqu’en début de soirée, vers 18h00. La confrontation a eu lieu alors que de nombreux habitants se trouvaient au marché local pour leurs activités quotidiennes. Pris au piège dans les tirs croisés, plusieurs civils n’ont pas pu fuir à temps.
Le bilan provisoire fait état de neuf civils tués, dont sept jeunes garçons et deux filles. Des images particulièrement choquantes circulent sur les réseaux sociaux, bien que certaines soient jugées trop sensibles pour être diffusées en raison de leur caractère insoutenable.
Des sources locales indiquent que le nombre de victimes pourrait encore s’alourdir, certaines personnes étant portées disparues ou grièvement blessées. La situation reste tendue ce dimanche, avec une population sous le choc et une sécurité encore précaire.
Plusieurs voix s’élèvent désormais pour exiger des enquêtes sérieuses, impartiales et approfondies afin d’établir les responsabilités des différentes parties impliquées. Des organisations de la société civile dénoncent une fois de plus l’impunité qui accompagne souvent ces violences, au détriment des populations civiles.
Le gouvernement provincial, pour sa part, n’a pas encore publié de communiqué officiel sur les événements de Katana. Les autorités sécuritaires sont appelées à renforcer leur présence dans la région pour éviter une reprise des hostilités et garantir la protection des civils.
En attendant, la population locale reste traumatisée, et les familles des victimes réclament justice. Ces événements rappellent une fois de plus l’urgence de trouver une solution durable aux conflits armés qui continuent de semer la mort et la désolation dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Nos pensées vont aux familles endeuillées. La rédaction présente ses sincères condoléances à toutes les victimes de cette tragédie.