FLASH-RWANDA: que se passe-t-il réellement autour de Paul Kagame! est-il malade, déjà mort ou remplacé ? Voici la mise au point complète de ce 18 juin
Kagame introuvable, pays inquiet
Depuis plusieurs jours, une vague de spéculations traverse les réseaux sociaux et certains sites d’information : le président rwandais Paul Kagame serait gravement malade, voire décédé. Si ces rumeurs gagnent en intensité, elles restent à ce jour sans confirmation officielle, ni de la part du gouvernement rwandais, ni d’une source indépendante crédible.
L’origine de cette agitation repose essentiellement sur l’absence inhabituelle du chef de l’État, à la tête du pays depuis l’an 2000. De nombreux internautes s’interrogent sur son silence et relaient des messages affirmant qu’il aurait été hospitalisé à l’étranger, notamment en Europe. D’autres vont jusqu’à évoquer la désignation d’un dirigeant par intérim. Pourtant, aucun élément factuel n’est venu étayer ces affirmations.
En l’absence de prise de parole des autorités, les interrogations se multiplient. Les canaux officiels n’ont diffusé aucune déclaration spécifique sur l’état de santé du président. Les comptes institutionnels continuent de partager des contenus habituels, dont certaines photos présentées comme récentes, sans toutefois dissiper les doutes qui s’installent.
Sur le plan légal, la Constitution rwandaise prévoit des dispositions claires en cas d’empêchement ou de vacance du pouvoir. Le Premier ministre est censé assurer la continuité en cas d’absence temporaire du président. Si la situation devait durer, le président du Sénat serait amené à prendre le relais. Or, jusqu’à présent, aucun changement de cette nature n’a été officiellement annoncé.
Il convient également de rappeler que Paul Kagame avait effectué un déplacement officiel en Algérie début juin 2025, ce qui pourrait aller à l’encontre des allégations de maladie grave. Toutefois, depuis ce voyage, aucune apparition publique n’a été signalée, et les publications récentes sur les réseaux sociaux gouvernementaux restent limitées.
Le contexte politique du pays, marqué par un contrôle strict de l’information et une centralisation du pouvoir, ne facilite pas la dissipation des rumeurs. Cette opacité renforce les incertitudes et donne libre cours aux interprétations, parfois alimentées par des groupes hostiles au régime ou par des sources peu fiables.
Des observateurs appellent à garder la tête froide. Selon un analyste basé dans la région des Grands Lacs, il serait « prématuré de tirer des conclusions sans éléments vérifiables. La circulation d’informations non confirmées est monnaie courante dans des systèmes aussi fermés ».
En l’état actuel, aucune preuve concrète ne permet d’affirmer que le président rwandais est souffrant ou que le pouvoir a été transféré. Les spéculations continueront sans doute à se propager tant que les autorités n’auront pas apporté de réponse claire. En attendant, la prudence reste la meilleure posture face à l’incertitude.
