FLASH- RDC : un responsable de la prison de Makala meurt étrangement après une évasion

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Décès de Jean Paul Kasereka à la DEMIAP, un décès qui soulève des interrogations

Jean Paul Kasereka, technicien chargé de la maintenance à la prison centrale de Makala, est décédé alors qu’il était détenu dans les locaux de la DEMIAP (Détection Militaire des Activités Anti-Patrie), un service de renseignement militaire en République démocratique du Congo. L’information a été confirmée par des sources sécuritaires proches du dossier.

Jean Paul Kasereka, technicien chargé de la maintenance à la prison centrale de Makala, est décédé alors qu’il était détenu dans les locaux de la DEMIAP (Détection Militaire des Activités Anti-Patrie), un service de renseignement militaire en République démocratique du Congo. L’information a été confirmée par des sources sécuritaires proches du dossier.

Kasereka avait été arrêté en septembre 2024, peu après une évasion spectaculaire survenue à la prison de Makala. Plusieurs détenus s’étaient évadés dans des circonstances encore floues, suscitant une vaste enquête au sein de l’administration pénitentiaire. En sa qualité de responsable de la maintenance, Jean Paul Kasereka avait été soupçonné d’avoir facilité cette fuite ou, à tout le moins, d’avoir failli à ses responsabilités techniques.

Depuis son arrestation, il était gardé à la DEMIAP, où sont souvent détenus des suspects jugés sensibles pour la sécurité nationale. Aucune communication officielle n’avait été faite sur son état de santé ni sur l’évolution de son dossier judiciaire.

Sa mort, dont les circonstances n’ont pas encore été officiellement précisées, soulève de nombreuses questions. Était-il malade ? A-t-il été victime de mauvais traitements ou d’une négligence médicale ? Ces interrogations trouvent un écho particulier dans un pays où les détentions prolongées sans jugement et les conditions de détention sont régulièrement dénoncées par les organisations de défense des droits humains.

Des voix commencent déjà à s’élever pour demander une enquête indépendante afin de faire toute la lumière sur ce décès. Pour l’heure, ni les autorités militaires ni la direction de la prison de Makala n’ont communiqué officiellement sur cette affaire.

L’opinion publique attend désormais des explications claires. Ce drame vient rappeler, une fois de plus, la nécessité d’une réforme en profondeur du système pénitentiaire congolais, notamment sur les conditions de détention, la présomption d’innocence et le respect des droits fondamentaux des personnes arrêtées.

Article à suivre…

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