Scandale à Kinshasa : une vidéo compromettante d’une étudiante en médecine et son assistant choque les réseaux sociaux
Kinshasa, le 6 juin 2025
Un scandale secoue l’Université de Kinshasa (UNIKIN) après la diffusion virale d’une vidéo montrant une étudiante en médecine en plein rapport sexuel avec un assistant d’université. La scène, filmée à l’insu de certains concernés selon les premières informations, s’est rapidement propagée sur Facebook, provoquant une vague d’indignation et de débats enflammés sur les réseaux sociaux congolais.
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Selon plusieurs sources universitaires, la jeune femme, inscrite en quatrième année de médecine, aurait entretenu une relation intime avec l’un de ses assistants dans le but d’obtenir de meilleures notes à ses examens. Ce genre de pratiques, bien que souvent dénoncé de manière informelle, reste un tabou dans les milieux académiques congolais.
La vidéo, d’une durée de quelques minutes, montre les deux protagonistes dans un contexte qui laisse peu de place au doute quant à la nature de leurs relations. Très vite, les internautes ont identifié les visages, entraînant une avalanche de commentaires, de critiques et de moqueries. Certains dénoncent l’attitude de l’étudiante, d’autres pointent du doigt l’abus de pouvoir de l’assistant.
L’Université de Kinshasa n’a pas encore publié de communiqué officiel, mais une source interne affirme qu’une enquête disciplinaire aurait été ouverte à l’encontre des deux concernés. L’affaire pourrait également prendre une tournure judiciaire, car la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel sans consentement constitue une infraction au Code pénal congolais, selon l’article 74 de la loi sur la cybercriminalité.
Du côté des étudiants, l’émotion est palpable. « Ce n’est pas un cas isolé. Ce qui choque, c’est que cette fois, il y a une vidéo », déclare un étudiant en médecine, sous anonymat. D’autres appellent à une réforme en profondeur du système universitaire congolais, pointant les rapports de pouvoir toxiques entre enseignants et étudiantes.
Certaines associations de défense des droits des femmes appellent également à la prudence dans les jugements. « Il ne faut pas que cette jeune fille soit la seule à porter la honte. S’il y a eu pression ou chantage sexuel, c’est une forme d’abus de pouvoir qui doit être sanctionnée sévèrement », affirme une militante du collectif Femme Digne RDC.
La vidéo a été massivement partagée sur Facebook, souvent accompagnée de commentaires insultants, voire de menaces. Plusieurs voix s’élèvent pour rappeler que la diffusion de ce type de contenu est illégale et porte atteinte à la dignité des personnes impliquées, peu importe les circonstances de l’affaire.
Ce scandale pourrait relancer le débat sur le harcèlement sexuel dans les universités congolaises, sujet régulièrement dénoncé mais rarement suivi d’actions concrètes. Pour beaucoup, cette affaire est un signal d’alarme : il devient urgent d’instaurer des mécanismes clairs pour protéger les étudiants et garantir une éducation fondée sur le mérite, et non sur les faveurs sexuelles.
L’enquête en cours déterminera si des sanctions académiques ou judiciaires seront prises, mais déjà, la réputation de l’université et la vie de ces deux personnes sont irrémédiablement affectées.