Nord-Kivu : voici la situation qui prévaut dans le territoire de béni et mambasa après une attaque rebelle ce 28 février
Une attaque rebelle fait une vingtaine de morts à la frontière entre Beni et Mambasa
Une violente attaque attribuée à des groupes armés a coûté la vie à une vingtaine de personnes à la frontière entre les territoires de Beni et Mambasa, dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. L’incident, survenu dans la nuit du 27 au 28 février 2025, a semé la terreur parmi les populations locales, déjà éprouvées par l’insécurité persistante dans la région.
Un bilan humain lourd et des populations en détresse
Selon des sources locales, l’attaque aurait visé des villages situés dans une zone frontalière entre les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Les assaillants, lourdement armés, auraient pris pour cible des civils, entraînant la mort d’au moins vingt personnes et forçant de nombreux habitants à fuir vers des zones jugées plus sûres. Des maisons auraient été incendiées, et plusieurs blessés ont été signalés.
Une région en proie à l’insécurité persistante
Le Nord-Kivu et l’Ituri sont depuis plusieurs années le théâtre de violences impliquant divers groupes armés. Ces attaques, souvent attribuées à des milices rebelles, aggravent la crise humanitaire et compliquent les efforts de stabilisation menés par les autorités et la communauté internationale.
Face à cette nouvelle tragédie, les autorités congolaises ont condamné l’attaque et appelé à un renforcement des dispositifs sécuritaires dans la région. De leur côté, les organisations humanitaires s’inquiètent des conséquences de ces violences sur les populations locales, déjà confrontées à des conditions de vie précaires.
Un appel à l’aide et à la paix
Alors que les tensions restent vives, les habitants des zones touchées réclament une intervention rapide pour restaurer la sécurité et permettre un retour à une vie normale. La communauté internationale est, une fois de plus, interpellée pour soutenir les efforts de paix et de protection des civils dans cette région meurtrie.