RDC : Violents combats entre l’armée et les Wazalendo à Sange, plusieurs morts signalés ce 25 février
RDC insécurité
La cité de Sange, située dans le territoire d’Uvira au Sud-Kivu, a été le théâtre de violents affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les miliciens Wazalendo. Selon des sources locales, ces combats ont fait plusieurs victimes et ont semé la panique parmi la population.
Une bataille pour le contrôle du terrain
Les tensions ont éclaté lorsque l’armée congolaise a tenté de reprendre un ancien site occupé par la MONUSCO, situé dans le quartier Mugenyi 2. Ce lieu, désormais sous le contrôle des miliciens Wazalendo, est devenu un point stratégique. L’intervention des FARDC a été immédiatement contestée par les combattants, déclenchant une confrontation meurtrière.
D’après les premiers bilans, au moins sept personnes auraient perdu la vie dans ces échanges de tirs. Des témoins rapportent une situation extrêmement tendue, marquée par des déplacements de civils cherchant à fuir les violences.
Un conflit aux multiples enjeux
Les miliciens Wazalendo, constitués de divers groupes armés favorables aux autorités congolaises, avaient initialement pour mission de combattre les rebelles du M23. Toutefois, ces derniers mois, des tensions internes ont émergé entre eux et l’armée régulière, entraînant plusieurs accrochages dans la province du Sud-Kivu.
Ce nouvel épisode de violences à Sange s’inscrit dans un climat d’insécurité généralisée qui touche l’est du pays. Les populations civiles, déjà éprouvées par des années de conflits, continuent de subir les conséquences de ces luttes de pouvoir entre forces loyalistes et groupes armés.
Des conséquences humanitaires préoccupantes
L’intensification des combats a provoqué des mouvements de population, de nombreux habitants cherchant refuge dans des zones plus sûres. Des sources locales signalent que les activités économiques et scolaires sont paralysées, tandis que les besoins en assistance humanitaire se font de plus en plus pressants.
Face à cette situation, des appels sont lancés pour une désescalade et une médiation afin d’éviter que le conflit ne prenne une ampleur encore plus dramatique. Pour l’instant, aucune déclaration officielle des autorités militaires ou gouvernementales n’a été faite concernant ces nouveaux affrontements.