RDC-SÉCURITE : Voici la situation qui prévaut a Uvira ce lundi 24 février
La situation uvira ce 24 février
La situation sécuritaire à Uvira, en République démocratique du Congo, s’est brusquement détériorée, plongeant la population dans une profonde détresse. Selon Mgr Sébastien Muyengo, évêque du diocèse d’Uvira, les banques, pharmacies, marchés et centres de santé ont fermé leurs portes, paralysant totalement les services essentiels.
Face à l’insécurité croissante, les autorités politico-administratives ont fui vers des pays voisins comme le Burundi, la Tanzanie ou encore Kalemie, en RDC, abandonnant ainsi les habitants à leur sort. Cette désertion des responsables accentue la précarité d’une population déjà éprouvée par les violences récurrentes dans la région.
Sans encadrement et sans accès aux services de base, les habitants d’Uvira se retrouvent livrés à eux-mêmes, dans un climat d’incertitude et de peur. L’absence des autorités locales prive la ville d’une gestion efficace face aux crises en cours, tandis que les acteurs humanitaires peinent à intervenir dans ce contexte d’instabilité.
Mgr Muyengo appelle à une réponse urgente des instances nationales et internationales pour protéger la population et rétablir un semblant d’ordre. La communauté locale, prise au piège de cette situation chaotique, craint une aggravation de la crise si aucune mesure concrète n’est prise rapidement.
Face à cette montée inquiétante de l’insécurité à Uvira, où les Forces armées de la RDC (FARDC) peinent à restaurer l’ordre, la population vit dans une angoisse permanente. Les vols à main armée, les assassinats et les actes criminels se multiplient, fragilisant davantage le tissu social et économique de la ville.
Les habitants, abandonnés à leur sort, lancent un appel pressant au gouvernement central à Kinshasa pour qu’il prenne des mesures concrètes afin d’assurer leur protection et celle de leurs biens.
Un renforcement urgent de la sécurité, accompagné d’une présence plus affirmée des forces de l’ordre, est essentiel pour éviter que la situation ne dégénère davantage et que la population ne sombre dans un chaos irréversible.