Insolite : un pasteur presse les parties intimes d’un homme pour le ‘libérer’ de troubles sexuels en public »
Une délivrance publique contre l’éjaculation précoce choque l’opinion
Une scène troublante survenue lors d’un culte religieux alimente depuis plusieurs jours une vive controverse sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo largement diffusée, on y voit un pasteur tenter de « délivrer » un fidèle de ce qu’il présente comme un problème d’éjaculation précoce, en procédant à un geste pour le moins choquant : une pression directe sur les parties intimes de l’homme, sous les yeux d’une assemblée médusée.
La vidéo, dont la diffusion a été virale sur Facebook et WhatsApp, montre le pasteur en train de prier à haute voix tout en posant sa main sur les testicules du fidèle. On l’entend invoquer un soi-disant « esprit d’éjaculation précoce » qu’il accuse de ruiner la vie conjugale du croyant. La scène dégénère rapidement lorsque le pasteur appuie fortement sur les parties intimes de l’homme, provoquant chez ce dernier un cri de douleur intense.
Certains fidèles présents sur place semblent gênés, tandis que d’autres, visiblement sous l’effet d’un conditionnement religieux, participent en répétant des « Amens » ou des invocations. Aucun membre de l’assistance n’est intervenu pour stopper l’acte, ce qui a soulevé des interrogations sur la nature de ce culte et la vulnérabilité des participants.
Cette scène, qualifiée par beaucoup d’indécente et d’humiliante, a provoqué une vague d’indignation sur internet. De nombreuses personnalités, militants des droits de l’homme et représentants religieux ont condamné l’acte.
« Nous assistons à une dérive sectaire et à une instrumentalisation de la foi à des fins personnelles. Ce n’est ni un acte spirituel ni médical, c’est une agression sexuelle déguisée en prière », a réagi un responsable d’une ONG de défense des droits humains.
Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités locales, mais plusieurs associations ont déjà appelé à l’ouverture d’une enquête. Des juristes estiment que l’acte pourrait être qualifié d’attentat à la pudeur, voire d’agression sexuelle, compte tenu de la nature de la scène et du lieu public dans lequel elle s’est déroulée.
Des voix s’élèvent également pour réclamer une régulation plus stricte des groupes religieux autoproclamés, souvent accusés de manipuler des personnes vulnérables sous couvert de guérisons spirituelles.
Ce nouvel incident s’ajoute à une série de dérives observées ces dernières années dans certaines Églises dites « réveillées », où des pratiques douteuses sont parfois menées au nom de la délivrance spirituelle : ingestion de produits dangereux, scènes humiliantes, ou encore gestes inappropriés sous prétexte de libération spirituelle.
Si la foi reste un pilier important pour de nombreux croyants, cet événement relance le débat sur la frontière entre le spirituel et l’abus. Le silence des autorités ecclésiastiques traditionnelles sur ce type de dérive continue d’interroger.
L’affaire de ce pasteur remet une fois de plus sur la table la nécessité de protéger les fidèles contre les abus commis au nom de la religion. Entre manipulation psychologique et atteinte à l’intégrité physique, ces dérives doivent impérativement faire l’objet d’un encadrement juridique et d’une vigilance accrue de la société civile.