🛑 FLASH-INSOLITE :  un adolescent de 14 ans fils unique de sa mère violemment battu à mort par un voisin excédé pour avoir dérangé un peu

Yopougon, 16 juin 2025

Une onde de choc a traversé le quartier Azito, à Yopougon, . Ce lundi en fin d’après-midi, un adolescent de 14 ans a perdu la vie dans des conditions effroyables, après avoir été violemment agressé par un voisin, furieux de voir des enfants jouer dans l’immeuble qu’il habite.

Selon les premiers éléments recueillis sur place, plusieurs enfants âgés de 10 à 14 ans s’étaient retrouvés comme à leur habitude pour jouer dans la cour intérieure d’un immeuble de la zone résidentielle d’Azito.

Des jeux apparemment bruyants, mais sans malice, qui auraient déclenché la colère d’un résident. Ce dernier, armé d’une matraque, aurait décidé de s’en prendre aux enfants.

D’après des témoins oculaires, l’homme, dont l’identité n’a pas encore été officiellement communiquée, est descendu de son appartement visiblement agacé, avant de se lancer dans une course-poursuite contre les enfants. Si la plupart ont réussi à fuir, le jeune Koffi A., 14 ans, n’a pas eu cette chance. Il a été attrapé dans une ruelle attenante, puis violemment frappé à plusieurs reprises avec une matraque.

« C’était horrible. Il ne s’est pas arrêté. Même quand le garçon criait, il continuait à le frapper. Puis soudain, plus rien. L’enfant ne bougeait plus », raconte un habitant du quartier, encore sous le choc.

Alertés par les cris, plusieurs voisins se sont précipités sur les lieux. Mais il était trop tard. Le jeune Koffi gisait au sol, inerte. Il serait mort sur le coup, selon les témoignages.

La victime était le fils unique de sa mère, une vendeuse de vivres installée au marché de Sicogi. En apprenant la nouvelle, la femme s’est effondrée.

« Je l’avais vu le matin, il m’a embrassée avant d’aller jouer comme toujours. Il était mon unique trésor. Je l’ai élevé seule, avec tant de sacrifices… Pourquoi lui ? », a-t-elle confié en larmes, soutenue par des proches venus l’épauler.

Dans le quartier, l’émotion est palpable. De nombreux habitants dénoncent un climat de tension croissant dans certains immeubles de Yopougon, où les conflits entre jeunes et résidents se multiplient.

Informées rapidement, les forces de l’ordre sont intervenues et ont procédé à l’interpellation du suspect, retrouvé à son domicile quelques instants après les faits. Il aurait reconnu avoir agi sous l’effet de la colère, selon une source proche de l’enquête. Le suspect a été placé en garde à vue au commissariat du 34e arrondissement, en attendant la suite de la procédure judiciaire.

Le corps du jeune Koffi a été transféré à la morgue de l’hôpital général de Yopougon pour une autopsie. Une enquête a été ouverte par le parquet pour homicide volontaire sur mineur.

Depuis l’annonce du drame, des dizaines de riverains se rendent au domicile de la famille pour témoigner leur solidarité. Une veillée est prévue ce mardi soir, tandis qu’un groupe de jeunes du quartier appelle à une marche silencieuse en mémoire de l’adolescent.

« Ce n’est pas la première fois qu’il s’en prend aux enfants, mais cette fois, c’est allé trop loin », affirme un habitant en colère. « Ce quartier a besoin de plus de dialogue, pas de violence. On ne peut pas tolérer qu’un enfant meure ainsi. »

Ce fait divers, d’une rare brutalité, soulève de nombreuses questions sur la cohabitation entre générations dans les zones urbaines densément peuplées, mais aussi sur la gestion des conflits de voisinage. En attendant que justice soit rendue, la population d’Azito pleure l’un de ses fils, brutalement arraché à la vie pour avoir simplement voulu jouer.